Ce n’est un secret pour personne que le marché de l’immobilier monte en flèche, mais la pandémie de Covid crée une autre ruée vers les terres peu connue. En effet, certains investisseurs paient des millions pour des parcelles de terrain – pas à Genéve ou à Zurich. En fait, les parcelles n’existent pas physiquement ici sur terre. Elles se trouvent plutôt en ligne, dans un ensemble de mondes virtuels. Les prix des terrains ont grimpé explosé ces derniers mois, depuis que Facebook a annoncé qu’il se lançait dans le métavers , allant même jusqu’à changer de nom.
Le métavers est vu comme la prochaine itération des médias sociaux. On peut aller à un parc d’attraction, à un concert de musique ou à un musée. Dans ces mondes virtuels, des personnes réelles interagissent sous la forme d’avatars, comme dans un jeu vidéo en temps réel. Aujourd’hui, les gens peuvent accéder à ces mondes à travers un écran d’ordinateur normal et aussi grâce à des lunettes 3D. Des artistes comme Justin Bieber ou Ariana Grande s’y produisent devant des millions de spectateurs. Derrières quelques ventes de terrains pour plusieurs millions de dollars se cachent des centaines de transaction pour des maison ou iles privées pour quelques dizaines de milliers de dollars. Le monde numérique, pour certains, est aussi important que le monde réel. Tout comme dans le monde réel, dans le métavers l’emplacement est la clé. Il y a des zones où les gens se rassemblent qui ont plus de valeur que les zones où il n’y a pas de gens. Snoop Dogg a construit un manoir virtuel sur un terrain de Sandbox et quelqu’un a récemment payé 450 000 dollars pour être son voisin. Acheter un terrain virtuel est assez simple. Soit directement sur la plateforme, soit par un intermédiaire. L‘investissement dans le métavers reste une affaire risquée. Les transaction sont basées sur la blockchain. Et comme nous le savons tous, la crypto est très volatile. Si cela continue comme ça, il s’agira très probablement d’une bulle.