Le casino de Decentraland génère a 2,5 millions de dollars de revenus par mois et attire chaque jours 6000 joueurs
Le métavers est souvent critiqué pour son manque d’activités et d’utilisateurs. Les tables de poker du casino virtuel Decentraland n’ont jamais été aussi occupées. La plateforme « play-to-earn » de Decentral Games accueille chaque jour environ 6 000 joueurs uniques soit 30 % des visiteurs quotidiens de Decentraland. Au cours des trois derniers mois, le jeu ICE Poker a généré plus de 7,5 millions de dollars, selon Anthony Miles le fondateur de Decentral Games. Cela ne semble pas être beaucoup, mais c’est assez substantiel compte tenu du fait que le principal problème actuellement avec les métavers est qu’ils sont vides. Malgré le tapage médiatique l’usage est encore faible. Le nombre de portefeuilles qui utilisent OpenSea ne dépasse pas les 50 000 quotidien, selon DappRadar. Le marché des jetons non fongibles (NFT) a récemment été évalué à 13,3 milliards de dollars. Decentral Games a misé gros sur le métavers il y a un an et demi lorsqu’elle a commencé à acquérir des terrains virtuels dans Decentraland. La DAO affirme avoir accumulé plus de 1 000 parcelles de terrain dans le jeu à ce jour. Le succès de ICE Poker ne devrait pas surprendre ceux qui sont familiers avec les plates-formes de jeu en ligne, qui connaissent un grand succès auprès des communautés virtuelles depuis des décennies. Avec un prix d’entrée élevé, les guildes sont devenues un aspect essentiel de l’écosystème du jeu. Le jeu a intentionnellement évité de s’appuyer sur des méga guildes comme la YGG pour être accessible. Les guildes de jeu louent généralement des actifs cryptographiques clés en échange d’une part des bénéfices futurs des utilisateurs de détail. La plateforme résout ce problème grâce à un système de délégation intégré, où les joueurs peuvent prêter un wearable NFT à un autre utilisateur en échange d’un partage à la hauteur de 60-40 de tout revenu gagné avec celui-ci. Malgré l’énorme battage médiatique autour de l’avenir du métavers ces derniers mois, peu de plateformes de poker ont pu pénétrer avec succès dans cet espace, en partie à cause de la réglementation. Virtue Gaming est devenue la première plateforme de poker « play-to-earn » avec une licence de la Malta Gaming Authority en décembre, bien que sa plateforme diffère de celle d’ICE Poker en ce qu’elle gagne de l’argent grâce aux mécanismes traditionnels des casinos plutôt qu’avec des jetons.