Le métavers est l’union du monde physique et de l’environnement virtuel, impliquant un grand nombre de technologies qui visent à révolutionner notre façon de socialiser, de faire des achats et aussi d’opérer dans les affaires. Dans les métavers, le secteur de l’énergie peut améliorer non seulement ses services, mais aussi ses relations avec ses clients.
Dans cet espace virtuel, les utilisateurs peuvent interagir par le biais d’un avatar, d’une manière qui s’apparente à la vie réelle. Les environnements virtuels offrent différents usages, du loisir (semblable aux jeux vidéo) à la formation (comme outil pour les institutions académiques, reliant ainsi la théorie et la pratique). Grâce à la possibilité offerte par ces mondes virtuels aux utilisateurs et aux entreprises d’interagir d’une manière similaire au monde physique, le secteur de l’énergie a trouvé dans les métavers un outil puissant pour se connecter avec ses clients et ses utilisateurs.
Possibilités pour le secteur de l’énergie dans les métavers
Les métavers peuvent être une opportunité pour le secteur de l’énergie. Comme pour toutes les avancées technologiques, les possibilités seront connues au fur et à mesure que l’outil sera expérimenté et popularisé. Dans les métavers, les entreprises du secteur de l’énergie peuvent trouver trois avantages très clairs :
Canal de communication : Dans les métavers, on conçoit des mondes parallèles où les utilisateurs, représentés par leurs avatars, ont aussi des besoins réels. C’est précisément le secteur de l’énergie dans le métavers qui peut profiter de l’environnement virtuel pour interagir avec les utilisateurs et les fidéliser, comme c’est le cas dans les réseaux sociaux. Les fournisseurs d’énergie peuvent créer des activités d’intérêt professionnel et récréatif. En bref, des espaces qui favorisent l’image de marque de l’entreprise.
Plate-forme d’apprentissage : L’un des avantages offerts par les univers virtuels est la possibilité de développer des espaces jumelés virtuels qui imitent des infrastructures réelles. Ce facteur est d’un grand intérêt pour les tâches de formation des entreprises du secteur de l’énergie, car dans le monde réel, elles peuvent comporter de sérieux risques. Les employés pourront s’entraîner de manière totalement réaliste, mais dans un environnement ludique et didactique.
Des répliques industrielles : Tout comme les environnements de formation peuvent être conçus, les espaces industriels peuvent exécuter virtuellement des changements et des ajustements aux infrastructures énergétiques de manière réaliste. Dans ce contexte, les entreprises peuvent optimiser leurs ressources en testant leurs risques, erreurs et coûts dans un environnement sécurisé, selon le même principe que les jumeaux numériques.
Implications énergétiques
Les possibilités offertes par les métavers au secteur de l’énergie sont vastes et sont déjà une réalité. En Corée du Sud, la première usine virtuelle située dans un environnement métavers a ouvert ses portes. Des employés portant des lunettes de réalité virtuelle peuvent y observer le processus de fabrication du plastique.
Un autre facteur pertinent est celui des économies d’énergie, un sujet de débat entre experts. D’un côté, il y a un secteur qui propose le métavers comme un inconvénient pour les économies d’énergie, car il peut augmenter les émissions. L’environnement virtuel est composé de multiples médias et systèmes énergétiques et nécessitera donc de grandes doses d’énergie.
D’autre part, il existe un secteur de praticiens qui soutiennent le métavers comme un optimiseur d’énergie et de ressources. Cet espace est capable de simuler toutes sortes d’environnements dans lesquels un opérateur de parc éolien ou de centrale électrique, par exemple, pourrait être impliqué. Il ouvre certainement une nouvelle voie aux travailleurs, qui peuvent apprendre à manipuler des outils complexes dans cet environnement virtuel. Les entreprises économisent ainsi du temps, des coûts et, surtout, des risques.
Économies d’énergie dans le transport virtuel
Une autre course que le monde virtuel a déjà gagnée en matière d’énergie est la mobilité. La métamobilité modifie le système de transport traditionnel, des voitures autonomes au contrôle à distance avec des robots intelligents. Même si cela ressemble à de la science-fiction, les distances deviendront insignifiantes.
Et comment les métavers peuvent-ils aider à économiser l’énergie dans les transports ? C’est simple, avec cette technologie, la population pourrait atteindre un coût de déplacement nul, puisque l’espace s’étend du travail aux loisirs. Dans cet environnement, les utilisateurs peuvent réaliser presque toutes les activités, aller au cinéma, travailler, faire du sport, assister à des concerts, conduire, etc. Tous ces avantages se traduisent par des coûts réels de carburant minimes. Une option consiste à remplacer la mobilité physique par une mobilité virtuelle grâce à des applications, améliorant ainsi la qualité de vie des utilisateurs.
Jumeaux numériques et décarbonisation
Les sociétés construisent progressivement un monde plus efficace et, pour ce faire, les villes doivent être décarbonisées. Les jumeaux numériques constituent un point de départ important pour les économies d’énergie et la décarbonisation. Ces représentations virtuelles de processus ou d’éléments peuvent assurer la durabilité de la planète réelle.
Les jumeaux virtuels peuvent avoir un impact important en termes de durabilité, car dans la vie réelle, ils sont responsables de 70% des émissions de CO₂. Comme le cabinet de conseil EY, l’utilisation des métavers peut réduire les émissions jusqu’à 50%, augmenter l’efficacité opérationnelle de 35% et la productivité de 20%.
La mobilité virtuelle, basée sur la technologie des métavers, a un grand potentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et économiser l’énergie. Toutefois, l’être humain a besoin de temps et de ressources pour réussir à changer le modèle industriel qui régit le monde depuis plus d’un siècle.