Les expériences virtuelles pourraient-elles bientôt devenir la norme en matière de commerce électronique ?

Les expériences interactives dans des environnements virtuels peuvent permettre aux marques de stimuler l’acquisition et l’engagement des clients.

Il y a quelques temps Ralph Lauren a dévoilé une salle d’exposition virtuelle appelée 888 House pour célébrer le lancement de la collection de sacs à main RL 888. Alors que la marque se prépare à revenir à la Semaine de la mode de New York en septembre après une interruption de quatre ans, elle mise sur des expériences de vente immersives et virtuelles pour tenter de captiver un public plus jeune.

Adepte de tout ce qui est immersif, j’ai plongé dans la nouvelle expérience virtuelle de Ralph Lauren. Située dans un paysage désertique, la maison 888 combine la modélisation 3D et l’éclairage dynamique pour créer une expérience virtuelle surréaliste. J’ai navigué dans différentes pièces, chacune ornée de murs rustiques, de motifs équestres et de simulations de produits réels disponibles à l’achat. Je pouvais immédiatement mettre en favori l’un de ces produits ou l’acheter sur le site web de la marque.

En regardant avec émerveillement le paysage de la boutique virtuelle qui défie la gravité, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si des expériences virtuelles immersives et interactives comme celle-ci pourraient un jour devenir la norme en matière de commerce électronique. Est-il possible que le « métavers » finisse par régner en maître dans ce secteur ?

De nombreuses expériences de marque de ce type sont actuellement accessibles via un navigateur ou un téléphone portable, et elles devraient devenir encore plus populaires après la sortie, l’année prochaine, du casque Vision Pro d’Apple. Ces espaces virtuels offrent toute une série de nouvelles opportunités : ils nous permettent de discuter avec d’autres clients par l’intermédiaire d’avatars virtuels, ce qui peut transformer le shopping en ligne en une expérience plus sociale ; des filtres AR intégrés nous permettent d’essayer des produits virtuels ; des visites répétées conduisent à l’accumulation de pièces de collection numériques, qui nous donnent accès à des avantages exclusifs de la marque ; et nous pourrions même être accueillis par des assistants d’achat personnels alimentés par l’IA, qui peuvent offrir des recommandations personnalisées basées sur nos goûts uniques.

Si tout cela ressemble à de la science-fiction, considérez ceci : Au cours de l’année écoulée, des marques comme ALO Yoga, Crocs et Hugo Boss ont toutes lancé leurs propres expériences virtuelles immersives. Leur objectif ? Faire vibrer la corde sensible des clients natifs du numérique en créant des expériences immersives par le biais de la narration et de la gamification.

Ils ont également une motivation commerciale, bien sûr. L’acquisition de nouveaux clients n’a jamais été aussi coûteuse, les dépenses publicitaires numériques atteignant des sommets en 2023. Par ailleurs, le ciblage personnalisé est devenu plus difficile en raison de l’évolution de la réglementation en matière de données. (La semaine dernière, l’Union européenne a introduit la loi sur les services numériques (DSA) afin d’imposer aux grandes entreprises technologiques de nouvelles règles en matière de modération du contenu et de protection de la vie privée). Les expériences virtuelles offrent aux marques un nouveau canal précieux pour l’acquisition et l’engagement des clients ; elles sont particulièrement attrayantes pour les membres de la génération Z, qui ont tendance à rechercher des expériences mêlant réalité physique et virtuelle.
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