Ces dernières années, le « métavers » est passé du statut d’obsession industrielle à celui d’ancienne obsession. Laura Roberts, du groupe Invnt, estime que, grâce à l’IA, il a encore de beaux jours devant lui.
Le métavers et la création de mondes virtuels ont suscité une dynamique d’attraction et de répulsion parmi les spécialistes du marketing de marque au cours des deux dernières années.
De nombreux spécialistes du marketing sont séduits par les possibilités croissantes d’entrer en contact avec les fidèles et de les rassembler grâce à des espaces immersifs audacieux, lumineux et magnifiques. Dans ces univers, l’innovation technologique est le catalyseur et la narration agit comme un harnais pour rassembler les communautés.
En revanche, certains spécialistes du marketing considèrent le métavers comme un mirage : une opportunité prospère, peut-être, mais qui ne s’accompagne pas d’une vision claire de la manière d’y parvenir avec succès. Il faut du temps et de l’argent pour en récolter les fruits, et les marques ne savent souvent pas comment monétiser leur présence dans ces espaces virtuels.
L’IA : des rêves encore plus grands dans les mondes virtuels
Au lieu de devoir investir dans des infrastructures métaverses natives à partir de zéro, des plateformes virtuelles immersives comme notre propre BZAR existent maintenant, agissant comme un phare pour les marques pour entrer dans le métavers à travers une plateforme web3 évolutive et soutenue par la technologie. Créé par Invnt.Atom, la division d’innovation numérique du groupe Invnt, BZAR nous a donné l’occasion d’accueillir la première supercar NFT à l’échelle 1:1 au monde et d’expérimenter la création de dragons volants et de concerts animés par des DJ.
Les capacités de ces plateformes ne cessent d’évoluer, en raison du rythme auquel la technologie évolue, et maintenant que l’IA joue un rôle majeur dans le jeu, les marques ont la possibilité de visualiser des mondes virtuels presque sans limites.
Avec les dernières avancées de l’IA, le prochain chapitre des métavers et des mondes virtuels est là. Le métavers n’est certainement pas « mort ». Il est au contraire prêt pour sa nouvelle évolution, en partenariat avec les merveilleuses technologies de l’IA. Alors, comment l’intelligence artificielle peut-elle contribuer à améliorer la création de ces mondes virtuels ?
1. Création et modification de contenu par l’IA
Le contenu numérique dans les métavers peut désormais être facilement généré, qu’il s’agisse de musique générée par l’IA, d’art ou d’autres actifs créatifs peuplant le monde virtuel. Cela permet de créer des expériences dans les métavers et les mondes virtuels en constante évolution et adaptées aux goûts des différents publics en matière d’éléments tels que la musique.
2. Environnements expansifs générés par l’IA
Avec l’essor de l’IA générative dotée de capacités de rendu et de construction de mondes génératifs, il est désormais possible de rendre les mondes virtuels encore plus immersifs grâce à l’utilisation d’expériences audio et de graphismes amplifiés. Les spécialistes du marketing des marques peuvent visualiser à l’infini le monde dans lequel ils souhaitent immerger leur communauté.
3. Avatars et PNJ intelligents
L’IA peut générer des personnages non joueurs (PNJ) pour peupler le métavers et offrir des interactions plus dynamiques. Ces personnages peuvent réagir aux actions de l’utilisateur, engager des conversations et adapter leur comportement et leurs interactions en fonction des données fournies par l’utilisateur, ce qui rend les environnements virtuels vivants et interactifs.
4. Commerce virtuel
Les marques peuvent désormais tirer parti de l’IA pour cibler la publicité et le placement de produits auprès des utilisateurs, ce qui ouvre de nouvelles voies au commerce et donne un tout nouveau sens aux achats en ligne.
L’IA peut également stimuler les économies virtuelles au sein de ces mondes en prédisant la demande, en fixant les prix et en gérant les approvisionnements en biens commerciaux, créant ainsi un marché florissant.