Procter & Gamble (P&G) Beauty a lancé son monde virtuel Beautysphere, qui permet aux visiteurs d’interagir virtuellement avec le portefeuille de produits de beauté de la marque par le biais de contenus en direct et simulés. Il s’agit de la première incursion du géant des produits de grande consommation dans le métavers, où il rejoint d’autres grands spécialistes du marketing qui cherchent à s’implanter dans un paysage virtuel naissant qui suscite un intérêt croissant de la part des consommateurs. Pour le spécialiste de la commercialisation de marques de produits de beauté telles que Olay et Old Spice, le monde virtuel est un moyen d’entrer en contact avec des consommateurs de plus en plus difficiles à atteindre par les canaux de marketing traditionnels, et ce de manière plus significative.
La Beautyspere comprend un espace consacré aux Royal Botanic Gardens, Kew, où les utilisateurs peuvent en apprendre davantage sur le partenariat de P&G avec l’organisation scientifique pour la fabrication des produits Herbal Essences.
La société a participé au Consumer Electronics Show, au cours duquel elle a dévoilé la plateforme nouvellement lancée. Au cours de la conférence, la société de beauté, qui possède des marques comme Olay, Pantene, Always et Shoulders, accueillera six panels en livestream, avec des discussions avec des chercheurs en beauté et des experts en métavers.
La BeautySphere est centrée sur la plate-forme de P&G pour la beauté responsable, ce qui permet à l’entreprise de donner un coup de pouce à une autre priorité marketing tout en s’aventurant dans le métavers, un concept qui, comme les NFT, doit encore prouver son utilité pour les consommateurs. Les participants pourront visiter virtuellement les Jardins botaniques royaux de Kew pour apprendre comment P&G s’associe à l’organisation scientifique pour travailler sur ses produits Herbal Essences bio:renew. Les participants qui terminent le programme Herbal Essences peuvent aider à planter un arbre réel à Veracruz, au Mexique, dans le cadre des efforts de reforestation, aidant ainsi P&G à faire le lien entre les efforts axés sur les objectifs dans les mondes virtuel et réel.
Malgré l’intérêt croissant des spécialistes du marketing, dont Nike et Coca-Cola, le métavers n’en est encore qu’à ses débuts. D’après un rapport publié en septembre par Wunderman Thompson Intelligence, seuls 38 % des consommateurs mondiaux connaissent le concept.