Interpol : les métavers peuvent aider les forces de l’ordre à lutter contre la criminalité

Un rapport publié par Interpol indique que les outils disponibles dans le métaverse peuvent aider les forces de l’ordre à améliorer leur formation et leur analyse et préservation des scènes de crime.

L’organisation policière internationale s’est penchée sur les différents aspects du métaverse et a examiné un certain nombre de cas d’utilisation qui pourraient aider les forces de l’ordre du monde entier. Ces cas exploitent les aspects physiques, virtuels et augmentés des applications du métaverse.

Une réponse plus efficace

Selon le rapport, les différentes agences pourront partager des informations, recréer des scènes de crime et planifier des tactiques pour répondre plus efficacement à diverses situations. Cela aura un effet positif sur la compétence policière de première ligne.

Reproduction des scènes de crime

Les applications du métaverse peuvent également être utilisées pour reproduire des scènes de crime en réalité virtuelle (VR). Cela permettrait aux enquêteurs d’inspecter les scènes de crime plus attentivement. Il permettrait également la contre-expertise des preuves. Les juges ou les jurés pourront visiter les scènes de crime en VR et mieux saisir le contexte des affaires.

Mise en place d’espaces de travail 3D

Les outils du métaverse exploitent les mémoires spatiales et le raisonnement des gens à travers une interface utilisateur 3D, offrant aux forces de l’ordre une méthode unique pour relever des défis de connaissances complexes. Des services comme Chainalysis utilisent déjà des outils de réalité étendue pour fournir aux enquêteurs un environnement virtuel où ils peuvent visualiser les transactions et les mouvements de jetons.

Définition des crimes les plus courants

Le rapport d’Interpol tente de définir les crimes et les actions les plus courants dans le métaverse pour rendre les forces de l’ordre plus efficaces. Parmi eux figurent le vol de biens numériques, la fraude NFT, l’usurpation d’identité par vol d’identités numériques, le harcèlement sexuel, les cyberattaques, la mise en contact de mineurs, le harcèlement, etc. Les crimes dans le métaverse peuvent s’aggraver à mesure que son nombre d’utilisateurs augmente et qu’il devient plus populaire pour les achats et le divertissement.

Challenges de mise en œuvre

Interpol souligne que les enquêteurs devront apprendre à récupérer des preuves de l’infrastructure du métaverse, à accéder aux données des casques de réalité virtuelle et des appareils haptiques, et à acquérir des données auprès de prestataires de services tiers. Les spécialistes médico-légaux et les premiers intervenants devront également suivre une formation.

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