Dans « Why the métavers won’t be like Snow Crash », l’auteur explore l’influence culturelle et linguistique sur la perception des innovations technologiques, en prenant l’exemple de la Vision Pro d’Apple. L’article affirme que les réactions sociétales à la technologie sont fortement influencées par le langage utilisé pour la décrire. En renommant le terme « métavers » en « informatique spatiale », Apple vise à remodeler le récit autour des expériences numériques immersives, en s’éloignant des connotations dystopiques et en proposant une nouvelle perception, neutre et optimiste. L’auteur examine les mérites et les inconvénients potentiels de la Vision Pro, en soulignant ses performances supérieures, son design convivial et sa capacité à redéfinir l’interface homme-machine, tout en exprimant des inquiétudes quant à sa taille, son autonomie limitée et son prix élevé. L’article se termine par une prédiction selon laquelle le Vision Pro sera un tremplin vers un avenir où les appareils XR feront partie intégrante de notre vie quotidienne et redéfiniront notre interaction avec la technologie.
Les mots que nous choisissons pour décrire le monde qui nous entoure façonnent notre perception de la réalité, influençant la manière dont nous adoptons ou rejetons les idées, les croyances et, bien sûr, les innovations. Dans ce contexte, le métavers d’Apple offre une rupture rafraîchissante (et attendue depuis longtemps, si vous voulez mon avis personnel) avec les connotations dystopiques associées au terme « métavers ».
Si vous connaissez ce dernier, vous savez peut-être qu’il est issu d’un roman de science-fiction, évoquant des connotations d’une société oppressive et surveillée, proche du 1984 d’Orwell. Ludwig Wittgenstein, l’un des philosophes les plus influents de tous les temps, offre une perspective éclairante sur le langage, qu’il considère comme un moyen de créer une représentation de la réalité. Il soutient que la plupart des problèmes, des préjugés et des partis pris découlent souvent de malentendus de communication dus à une représentation erronée ou ambiguë de la réalité.