La Chine dévoile son livre blanc sur les métavers culturels, qui présente des applications dans différents secteurs. Le document décrit les défis et les opportunités, et met l’accent sur la sécurité des utilisateurs, s’alignant ainsi sur les tendances mondiales du métavers.
L’intérêt de la Chine pour les technologies Web3 ne se dément pas, comme le révèle un article de presse local détaillant la publication d’un « livre blanc sur le métavers culturel » lors de la 4e exposition internationale sur les industries culturelles du delta du fleuve Yangtze, à Shanghai.
Ce livre blanc présente des applications pratiques de métavers culturels déjà mises en œuvre dans divers secteurs, tels que le tourisme, le divertissement et les jeux.
Le document identifie également les défis existants et les opportunités futures potentielles associées aux initiatives métavers. Il propose qu’en offrant des expériences virtuelles immersives, cette technologie puisse avoir un impact positif sur le secteur du tourisme en Chine.
Compilé par l’Association chinoise de l’industrie culturelle en collaboration avec plus de 120 chercheurs de plus de 20 universités chinoises, ce document fait suite au plan triennal sur les métavers dévoilé en septembre par le ministère chinois de l’industrie et des technologies de l’information. Ce plan vise à stimuler l’innovation des métavers dans toutes les industries, en mettant l’accent sur la sécurité et les avancées technologiques.
L’engagement de la Chine en faveur du développement des métavers met notamment l’accent sur la sécurité des utilisateurs. En août, elle a proposé d’intégrer son système de crédit social dans les métavers afin de renforcer la sécurité, ce qui a suscité des discussions sur la protection de la vie privée et le contrôle dans les domaines virtuels.
Les avancées de la Chine dans le domaine des métavers s’inscrivent dans la tendance mondiale et reflètent les efforts d’autres pays comme les Émirats arabes unis (EAU).
Les Émirats arabes unis ont récemment annoncé une stratégie sur les métavers qui devrait contribuer à hauteur de 500 millions de dollars à l’économie nationale. En outre, ils ont introduit un cadre d’auto-gouvernance des métavers responsable, qui donne la priorité à la vie privée, à la transparence et à l’inclusivité, dans le but de créer un métavers plus sûr et plus responsable.