La violence est-elle possible dans le monde virtuel ? Ou êtes-vous à l’abri du danger lorsque vous accédez au métavers ? Rejoignez-nous et trouvons les réponses ensemble.
Les métavers ne sont plus un simple concept imprimé sur papier. Aujourd’hui déjà, on peut trouver des dizaines d’exemples pratiques de projets liés à son idée, comme The Sandbox, ApeCoin, Decentraland, etc. Et si l’on se penche sur les données fournies par Statista, on constate que d’ici 2030, on prévoit que le nombre d’utilisateurs des métavers atteindra 2 633 millions. En outre, la valeur moyenne par utilisateur (ARPU) est estimée à 79,5 dollars. Tous ces chiffres montrent que le métavers est un sujet à la mode qui gagne du terrain dans le monde actuel.
Dans l’ensemble, le métavers est un espace tout à fait révolutionnaire. Ici, vous pouvez accéder et émerger dans un monde de réalité virtuelle rempli d’activités diverses utilisant des technologies innovantes telles que l’IA, la réalité augmentée, la blockchain, etc. Vous pouvez même jouer à vos machines à sous préférées en ligne sur des casinos basés sur le métavers avec des fonctionnalités et un niveau d’engagement améliorés.
Cependant, Le métavers ne se limite pas à l’amusement et à l’innovation. Il présente également de nombreux défauts, dont les principaux sont les agressions, le harcèlement, les brimades et les problèmes de santé. Concentrons-nous sur les aspects négatifs de ce concept et découvrons les principales menaces qui pèsent sur lui. Installez-vous confortablement et commençons.
Les effets négatifs des métavers sur la société
Comment le métavers peut-il devenir une menace pour la société moderne ? D’après les données du Center for Countering Digital Hate, un acte de violence se produit toutes les sept minutes dans VRChat, un jeu de réalité virtuelle bien connu. Et il ne s’agit pas seulement de simples brimades. Il s’agit même de harcèlement sexuel, de fraude financière et de dommages émotionnels.
Effets sur les adolescents
Selon l’Institute for Family Studies, les jeux vidéo peuvent devenir pathologiques et avoir des effets désastreux sur les adolescents et la vie familiale en général. Un adolescent sur dix pratiquant des jeux vidéo a un problème pathologique.
Il en va de même pour les métavers. En outre, les dommages causés par la réalité virtuelle peuvent être encore plus graves, compte tenu de l’absence de réglementations légales dans le métavers.
Le premier impact négatif sur les adolescents et les enfants est l’addiction. C’est lorsque la personne ne peut pas contrôler le temps et les ressources qu’elle consacre aux jeux, aux machines à sous de démonstration en ligne et à l’interaction avec d’autres avatars. Cela peut altérer l’équilibre entre les mondes réel et virtuel, causer des problèmes dans les relations familiales, conduire à négliger les études et même au suicide.
Les signes les plus courants de la dépendance sont les suivants
- Perte d’intérêt pour les loisirs quotidiens ;
- L’utilisation des métavers et des jeux virtuels comme mécanisme d’adaptation pour éviter la réalité ;
- Augmentation progressive du temps consacré aux activités de jeu ;
- Mentir à sa famille et à ses amis sur le temps réel passé à jouer ;
- S’absenter de l’entraînement quotidien ou de l’école pour s’adonner à des jeux dans le métavers ;
- L’insomnie, le manque de sommeil, la colère, la dépression et d’autres anomalies physiques causées par le jeu excessif.
Plus important encore, la montée de la violence dans les métavers risque également de désensibiliser les jeunes et les adolescents à des activités telles que l’intimidation, le harcèlement sur Internet, etc. Cela peut conduire à des difficultés émotionnelles et à une augmentation des actes violents chez les adolescents et les enfants.
Harcèlement sexuel
Bien que le métavers soit encore une expérience relativement nouvelle, il a déjà connu de nombreux cas de harcèlement sexuel. Prenons l’exemple de l’un des viols virtuels les plus récents, qui fait actuellement l’objet d’une enquête de la police britannique. Il s’agit d’une jeune fille de moins de 16 ans qui a déclaré avoir été harcelée sexuellement dans un jeu vidéo immersif par un groupe d’hommes adultes.
Et ce n’est pas le seul exemple d’agression sexuelle dans le métavers. En novembre 2021, lors du test bêta de Meta Horizon Worlds, l’une des utilisatrices a été virtuellement molestée. Un autre cas a eu lieu en décembre 2021, lorsque la psychothérapeute Nina Jane Patel, avatar d’une chercheuse du Métavers, s’est fait violer virtuellement par une bande d’avatars masculins. Ils ont même pris des photos d’elle. Nous pouvons également nous pencher sur l’incident de mai 2022, au cours duquel une chercheuse de SumOfUs a été harcelée sexuellement par un autre utilisateur dans une salle privée lors d’une fête virtuelle.
La question que la plupart d’entre vous se posent est probablement de savoir si de tels incidents se déroulant dans un monde virtuel et inexistant sont réels. Et est-ce que quelqu’un devrait être puni pour de tels incidents ? À première vue, il peut sembler que de tels cas n’ont rien à voir avec la réalité et ne causent aucun préjudice substantiel aux victimes.
Mais ce n’est pas le cas. Il suffit de se rappeler que toutes les actions, y compris la communication et l’interaction entre avatars dans le métavers, sont intensément réelles. Cela signifie que les gens ressentent et souffrent du harcèlement sexuel ou de tout autre type de harcèlement comme s’il se produisait dans le monde réel, à la seule différence qu’il n’y a pas de blessures physiques. Par exemple, les victimes peuvent souffrir d’un énorme traumatisme émotionnel et psychologique qui rappelle celui causé par une agression physique.
Questions relatives à la protection de la vie privée
La prochaine préoccupation liée à l’utilisation des métavers concerne la sécurité des données et de la vie privée des personnes. Cela est dû au fait que le métavers rassemble un grand nombre d’informations.