Le sponsoring dans le métavers : une opportunité de taille olympique ?

Triomphe sur l’adversité. Ces trois mots symbolisent ce que nous aimons dans les Jeux Olympiques . On est envouté par les histoires fascinantes sur le parcours que suivent les compétiteurs de classe mondiale pour atteindre le sommet de l’exploit athlétique. Ces histoires galvanisent un pays.  Elles font des Jeux Olympiques sont l’un des événements les plus populaires au monde. En 2022 c’est un peu différent. On parle moins des incroyables exploits des participants, que de politique, société et de santé. En conséquence, plusieurs marques ont réduit leur présence pour ce qui touche au sponsoring et à la publicité. Dans ce contexte, comment le sponsoring peut-il conquérir le métavers ? Le parrainage a évolué sous de nombreuses formes au fil des ans, couvrant les domaines physique, numérique et maintenant, même virtuel. Les espaces, mondes et communautés créés élargissent à l’infini l’ouverture par laquelle un message de marque avisé peut atteindre un consommateur passionné. Le métavers présente également des applications intéressantes pour les NFT, en servant de mécanisme pour mettre en valeur des créations uniques. Du point de vue du parrainage, nous n’avons fait qu’effleurer la surface des possibilités d’inventaire virtuel et d’intégration des marques. Outre la possibilité de créer des répliques de sites, comme Verizon et Epic Games l’ont si bien fait lors du Super Bowl. Il existe également des possibilités infinies pour permette aux marques d’entrer en contact avec leur public. Des entreprises de vêtements de luxe, telles que Gucci, ont également connu le succès dans le métavers, en s’associant à Roblox pour créer un espace Gucci Garden, où les utilisateurs pouvaient acheter des marchandises et des objets de collection numériques. Il s’agit d’un nouveau moyen d’expression créatif pour un consommateur plus « digital native », aussi habitué à interagir avec ses communautés respectives dans un environnement virtuel que dans un environnement physique. Inversement, les marques s’efforcent de créer leurs propres univers, afin d’exploiter la propriété intellectuelle des fédérations, des ligues ou des équipes/clubs de manière nouvelle et intéressante pour se rapprocher de leur public de base, même en dehors d’un environnement de vente physique traditionnel. Les possibilités d’exclusivités, de NFT ou d’autres marchandises numériques dans un environnement virtuel sont presque illimitées. Si plusieurs aspects des événements en direct ne sont pas contrôlés, ce que nous pouvons contrôler, c’est de veiller à l’utilisation de mécanismes permettant de protéger les investissements des marques. La connexion avec la communauté par le biais d’une expérience commune et partagée ne dépend pas uniquement de l’événement en direct. L’utilisation de la technologie peut garantir qu’au moins certaines parties de celui-ci ne seront pas interrompues. Un engagement sans frontières, omniprésent, avec des possibilités créatives presque illimitées : sa promesse est le reflet d’un potentiel infini, à l’instar des Jeux olympiques eux-mêmes. Il sera de plus en plus crucial pour les marques de trouver leur place dans ce territoire précieux et fertile afin de garantir l’amplification de leurs partenariats dans un environnement à la fois numérique et physique. Peut-être qu’en fin de compte, la définition du métavers est discutable. Sa croissance et son évolution reposeront moins sur la sémantique que sur la capacité à ajouter et à débloquer de la valeur pour les fans et les consommateurs. Et tant que les marques se concentrent sur cet objectif, le triomphe sur une adversité inattendue semble un peu moins impossible et un peu plus réalisable.

 

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