Le système de soutien de la mode digitale se développe. Les marques sont-elles prêtes ?

Alors que Syky lance de nouvelles collections de mode digitale, que Michael Kors introduit des assistants à intelligence artificielle et que Vogue dévoile le premier mannequin digital au monde, l’écosystème de soutien et les ressources étaient rares aux débuts de la mode digitale. Aujourd’hui, cependant, l’avenir du secteur semble plus prometteur.

La maison de mode digitale Syky s’est imposée comme un incubateur visant à amplifier le travail des designers en herbe. Parallèlement à son programme d’accélération Syky Collective, la nouvelle initiative mensuelle de la plateforme, Syky Presents, intègre plus de jeunes visionnaires dans le monde de la mode.

La série a débuté le 17 juin avec une collection capsule de 13 pièces de cinq artistes : le collectif de mode Sblmtn Studio, l’artiste Web3 et d’animation surréaliste 3D Renderfruit, l’artiste athénienne Craves, le créateur d’art et de personnages surréalistes 3D Oguz Yaron Dogru et l’artiste numérique Tiago Marinho. Les pièces de collection sont disponibles à l’achat sur le site officiel de Syky.

Ces designers émergents rejoignent une liste croissante d’artistes florissants sous la direction de Syky, notamment la marque d’accessoires numériques Xtended Identity, la designer britannico-chinoise Stephy Fung, l’artiste conceptuel berlinois Taskin Goec et la maison de mode physique et digitale nigériane Nextberries.

Emperia, développeur de salles d’exposition virtuelles, s’appuie également sur l’infrastructure de la mode digitale à ses débuts pour fournir à davantage de créateurs les outils nécessaires à leur croissance dans le Web3.

Cette semaine, la société a ouvert sa plateforme de création exclusive à la communauté Web3, permettant aux artistes, aux designers et aux entreprises de rendre et de publier leurs propres environnements virtuels entièrement fonctionnels.

Cette boîte à outils, basée sur Unreal Engine, propose des modules de commerce complets conçus pour soutenir l’intégration du commerce électronique pour les expériences de vente et de marketing. Les utilisateurs peuvent également créer leurs propres interactions personnalisables, notamment des activités gamifiées et des salles à accès restreint par jetons.

Il sera intéressant de voir comment les acteurs du secteur de la mode digitale aborderont cette plateforme open-source, ainsi que son impact sur le marché du commerce électronique virtuel.

Avec plus de ressources désormais ouvertement disponibles pour la communauté, les obstacles à l’entrée sont considérablement réduits, ce qui augmente les chances que la mode digitale devienne plus accessible et largement acceptée.

Emperia et Syky ne sont pas les seuls dans leurs efforts. Leurs annonces arrivent à un moment où des acteurs plus influents à l’échelle mondiale allouent des fonds et des ressources pour soutenir l’économie de la mode digitale.

Roblox, par exemple, s’efforce d’améliorer son Creator Hub, tandis que la maison de couture Rabanne a annoncé le lancement de son nouveau programme d’artistes numériques la semaine dernière. L’accélérateur Dream Assembly de Farfetch a également contribué à propulser des startups comme Spin by Lablaco au premier plan, tout comme l’accélérateur de musique Web3 de Mastercard, un programme visant à aider les jeunes artistes musicaux à se forger une carrière dans l’économie numérique.

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