La ville japonaise de Toda, dans l’État de Saitama, a adopté un service de scolarisation métavers pour encourager les élèves – notamment ceux qui vivent loin de l’école – à assister à leurs cours.
Le service de métavers choisi par la ville de Toda permet aux élèves d’explorer le campus et d’étudier dans des salles de classe virtuelles. Toutefois, les élèves doivent obtenir l’approbation de leurs directeurs d’école respectifs pour pouvoir assister aux cours via la scolarité métavers, confirme le média local NHK.
Une ville située au nord de Tokyo compte sur les métavers, ou espaces virtuels d’interaction, pour aider les enfants absents à poursuivre leurs études.
La ville de Toda, dans la préfecture de Saitama, a adopté un service d’enseignement par métavers qu’une organisation à but non lucratif basée à Tokyo a lancé l’année dernière à l’intention des enfants qui s’absentent de l’école pendant de longues périodes.
Les enfants utilisent des avatars pour se déplacer librement dans l’espace en ligne et étudient dans des salles de classe virtuelles.
Un élève de cinquième année qui a quitté l’école depuis deux ans a déclaré qu’il était plus facile de discuter avec d’autres personnes en ligne. L’élève a également exprimé l’espoir de rencontrer des amis en personne et de faire des choses qui ne peuvent pas être faites en ligne, comme jouer au chat.
La ville a décidé que la participation à la scolarité dans les métavers peut être comptabilisée comme des jours de présence si le directeur de l’école l’approuve.
La ville a déjà pris d’autres mesures pour encourager ces enfants à poursuivre leurs études, comme la préparation de salles séparées.
Mais les responsables disent qu’il était difficile d’évaluer les résultats obtenus par les enfants. Ils espèrent que l’enseignement métavers aidera les élèves à faire les premiers pas pour se connecter avec les personnes qui les entourent.
Le directeur du centre éducatif de la ville, Sugimori Masayuki, souligne l’importance de ce service pour aider les enfants à apprendre et à établir des relations avec les autres.
Il espère que ceux qui étudient dans un espace virtuel seront un jour capables de vivre de manière indépendante dans la société.