Que pensent les français du métavers ? Par grand chose, du moins c’est ce qui ressort d’une étude de l’IFOP. Ils sont à peine plus de un sur trois (35%) à savoir de voir de quoi il s’agit, dont 14% précisément. Chez les plus jeunes (18-49 ans), 41% a déjà entendu parler du métavers. Les plus jeunes montrent ainsi une meilleure connaissance du sujet (42 % des 18-24 ans voient ce que sont les métavers, contre 28 % des 65 ans et plus. Idem pour les catégories socio-professionnelles supérieures (59 % des diplômés du supérieur contre 27 % des personnes sans diplômes).
Pour 60% des Français c’est avant tout une façon de se divertir. Ils sont 54% à considérer que c’est un moyen de s’évader du réel alors que 58% pensent que ce sont les musées qui devraient prioritairement être présents dans le métavers. Un majorité de la population (75%) reste réticente vis-à-vis de cet environnement digital. C’est avant tout car ils ont peu de connaissances à ce sujet. 50 % des personnes ayant des craintes vis-à-vis des métavers sont favorables à une législation (contre 39 % de ceux qui n’ont pas de crainte). Les français ne perçoivent pas encore la diversité des débouchés proposés par les métavers, 21 % les jugeant même inutiles. 8 % seulement envisagent de créer leur double numérique. 80% ne croient pas que cet univers virtuel numérique pourrait faire baisser les émissions carbone dans le monde réel.
A peine 15% de la population serait favorables à association de leur compte sur un réseau social comme Facebook ou Instagram à des avatars dans le métavers. 74% à ne fait pas confiance à Meta (ex-Facebook) pour créer et gérer un métavers. Le défi pour Facebook et les autres sera donc de convaincre le grand public de l’utilité des métavers, de leur sécurité et de leur accès abordable pour tous, et pour les Etats de garantir un cadre précis.