Face à la montée en puissance des deepfakes, ces vidéos truquées à l’aide de l’intelligence artificielle, les géants du numérique se mobilisent pour enrayer leur utilisation à des fins électorales. En effet, ces technologies font craindre une manipulation de l’opinion publique et une ingérence dans les processus électoraux.
C’est pourquoi 20 entreprises, dont Meta, Google, Microsoft et Twitter, ont signé un accord visant à développer des outils pour détecter et contrer la diffusion de deepfakes durant les élections. Cet accord, baptisé « Tech Accord to Combat Deceptive Use of AI in 2024 Elections », prévoit plusieurs mesures concrètes :
- Développement d’outils de détection d’images, de vidéos et de sons trompeurs générés par l’IA.
- Collaboration avec les chercheurs et les organisations de la société civile pour identifier les deepfakes.
- Éducation et sensibilisation du public aux dangers des deepfakes.
- Partage d’informations et de meilleures pratiques entre les entreprises signataires.
Cet engagement des géants du numérique est une première étape importante pour lutter contre la menace des deepfakes. Cependant, il est important de souligner que cet accord n’est pas une solution miracle. La mise en œuvre concrète de ces mesures et leur efficacité restent à prouver. De plus, il est crucial que les gouvernements et les organisations internationales s’emparent de ce problème et adoptent des réglementations pour encadrer l’utilisation de l’IA et lutter contre les deepfakes. La mobilisation des géants du numérique est un signal positif, mais il est nécessaire de poursuivre les efforts pour garantir l’intégrité des élections et protéger la démocratie.