Le maquillage dans le métavers n’a aucun sens pour la plupart des gens ; les routines de beauté sont des expériences profondément tangibles, et essayer de reproduire virtuellement le processus ou les résultats semble plutôt inutile. Mais qu’en est-il du maquillage dans le métavers qui devient un maquillage réel, effectif ?
C’est le type de beauté métaversée dont relèvent les services d’essayage virtuel. La technologie est simple à comprendre : Lorsqu’ils achètent certains produits en ligne, les consommateurs ont accès à un service d’essai virtuel, qui utilise l’appareil photo de votre appareil pour montrer à quoi ressemblent sur votre visage les produits de maquillage activés pour cette fonction. Ce service est métaversant dans la mesure où il est entièrement en réalité virtuelle. Mais comme l’objectif de l’essayage virtuel est de vous aider à acheter du maquillage réel, vous pouvez l’utiliser pour mettre la main sur la nuance parfaite d’un vrai produit de maquillage, éliminant ainsi l’incertitude de l’achat en ligne et le rendant beaucoup plus utile pour le consommateur de produits de beauté quotidien.
À première vue, les essayages virtuels semblent technologiquement similaires aux filtres de beauté, puisqu’ils superposent tous deux virtuellement du maquillage sur votre visage. La principale différence réside dans le design réel du maquillage placé sur chaque visage et dans les nuances de couleur. Avec les filtres, les concepteurs ont beaucoup plus de liberté de création ; en tant que créateur de filtre, vous pouvez simplement créer un filtre qui donne à l’utilisateur des lèvres rouges et de l’eye-liner, et la nuance de chaque élément de maquillage dépend de vous. Lorsque quelqu’un utilise ce filtre, il est peu probable qu’il critique le fait que la nuance de rouge n’était pas exactement celle qu’il recherchait. Avec l’essayage virtuel, chaque produit de maquillage doit correspondre à la couleur exacte d’un produit réel. Si les teintes ne correspondent pas, un utilisateur peut penser que la teinte virtuelle du rouge à lèvres est superbe, mais être très déçu lorsque sa commande arrive et qu’elle n’a pas la même apparence.
Selon le produit, l’essayage virtuel est également confronté à son propre lot de problèmes potentiels. Les utilisateurs peuvent essayer virtuellement du maquillage dans toutes sortes de situations réelles et sous différents éclairages. Il est donc essentiel que les créateurs d’essais virtuels tiennent compte des différences d’éclairage lors de la saisie de la représentation virtuelle du maquillage. En outre, les produits de maquillage ont souvent un aspect très différent selon le teint de la personne qui les porte dans la vie réelle. Pour que l’essayage virtuel reflète également cette diversité, le service doit scanner avec précision le teint de la personne avant de superposer l’application correcte du produit, plutôt que de placer platement la même nuance de produit sur chaque visage qui l’utilise.
Pour vérifier si les services d’essayage virtuel actuellement disponibles peuvent surmonter ces obstacles, nous avons essayé trois produits de maquillage de trois détaillants différents dans le métavers avant d’acheter leurs équivalents physiques pour comparer les résultats. Dans cet épisode de Beauty, Hacked, Jennimai met à l’épreuve un fond de teint, un blush et un rouge à lèvres de Estée Lauder(s’ouvre dans un nouvel onglet), NARS(s’ouvre dans un nouvel onglet) et Laura Mercier(s’ouvre dans un nouvel onglet) pour déterminer si la beauté dans le métavers peut réellement changer la façon dont nous interagissons avec nos routines de beauté IRL.