L’Opéra national de Lorraine a fait un pas audacieux vers l’avenir en proposant une expérience inédite : une représentation de l’oratorio « La Création » de Haydn accessible dans le métavers.
Baptisé « La Création immersive », ce projet novateur permet aux spectateurs de vivre l’opéra d’une manière totalement nouvelle, en s’immergeant dans un décor virtuel à 360 degrés.
L’expérience est accessible via un ordinateur ou un casque de réalité virtuelle, et offre une perspective unique sur la scène et les artistes.
Un voyage virtuel dans l’univers de Haydn
Dès leur entrée dans le métavers, les spectateurs se retrouvent dans un monde onirique, inspiré des paysages et des thèmes de l’œuvre de Haydn.
Des murs de LED servent de décors, tandis que les avatars des chanteurs évoluent sur scène, accompagnés d’une musique spatialisée qui enveloppe l’auditeur.
L’expérience est interactive, permettant aux spectateurs de choisir leur point de vue et de zoomer sur les différents éléments du décor.
Une première mondiale saluée par le public
La première représentation de « La Création immersive » a eu lieu le 15 février 2024 et a rencontré un franc succès auprès du public.
Certains spectateurs ont salué la beauté des décors virtuels et l’immersion totale dans l’univers de l’opéra, tandis que d’autres ont apprécié la possibilité de découvrir une œuvre classique d’une manière innovante.
Un pari audacieux pour l’avenir de l’opéra
Avec « La Création immersive », l’Opéra national de Lorraine s’affirme comme un pionnier dans l’exploration des nouvelles technologies et du métavers.
Ce projet ambitieux ouvre la voie à de nouvelles possibilités pour l’opéra, en permettant de toucher un public plus large et de proposer des expériences immersives et interactives.
L’opéra n’est plus seulement un spectacle vivant, il devient une expérience virtuelle à part entière.
En conclusion, l’entrée de l’Opéra de Nancy dans le métavers est une initiative prometteuse qui pourrait révolutionner la façon dont nous consommons l’art lyrique. Reste à voir si d’autres institutions culturelles suivront le pas et s’approprieront ces nouvelles technologies pour faire vivre l’opéra à l’ère numérique.