En octobre 2021, Facebook a annoncé qu’il changeait de nom pour devenir Meta et qu’il se concentrerait sur son futur métavers. L’intérêt pour les métavers a fortement augmenté après cette annonce, bien que le volume de recherche ait diminué en 2022, selon Google Trends.
Si le terme « métavers » est encore un peu flou et manque d’une idée concrète de ce qu’il est ou sera, de manière générale, il s’agit d’espaces de réalité virtuelle et augmentée dans lesquels les utilisateurs peuvent interagir avec leur environnement et les autres utilisateurs. Selon Wired, certaines entreprises « envisagent également une sorte de nouvelle économie numérique, où les utilisateurs peuvent créer, acheter et vendre des biens ».
C’est dans cette optique que nous avons interrogé les Albertains (et plus largement les Canadiens) pour comprendre leur attitude à l’égard de la technologie et des entreprises technologiques populaires, ainsi que leur connaissance, leur utilisation et leurs opinions sur les métavers.
Les canadiens semblent avoir une relation amour-haine avec la technologie. Alors que 78 % d’entre eux estiment que trop d’aspects de la vie deviennent en ligne plutôt qu’en personne, une proportion similaire (70 %) croit que les progrès technologiques améliorent notre vie.
La moitié des Canadiens connaissent les métavers, mais seulement 5 % les ont utilisés.
Les Canadiens âgés de 18 à 34 ans (65 %) sont les plus susceptibles d’avoir entendu parler des métavers. Malgré des niveaux de sensibilisation plus élevés, l’utilisation n’est pas significativement plus élevée dans ce groupe d’âge.
Les hommes (75%) sont significativement plus susceptibles que les femmes (25%) d’envisager de rejoindre le métavers.
Les Canadiens qui connaissent le métavers ne sont pas optimistes quant à son succès, surtout les plus jeunes.
Seulement un quart des Canadiens qui connaissent le métavers envisageraient d’y adhérer (26 %), et seulement un tiers (34 %) croient que le métavers sera un succès et sera largement utilisé. Cela peut suggérer un manque de pertinence.
Les personnes âgées de 18 à 34 ans sont les plus susceptibles de croire que les métavers vont échouer car ils n’ont pas d’utilité et ne résolvent aucun problème (52%).
La clé du succès des métavers sera d’encourager les essais et de garantir des premières expériences positives.
Comme seulement 5 % des Canadiens ont utilisé les métavers, le scepticisme vient en grande partie de ceux qui n’en ont pas fait l’expérience. Il est encore possible d’encourager les essais pour améliorer les perceptions et captiver les utilisateurs par des premières expériences positives.