Le métavers est là et nous devons nous préparer à ce qui en découle. Il y a environ 18 ans, Facebook s’est lancé et, en 2020, plus de 90 000 organisations à but non lucratif étaient enregistrées sur la plateforme. Aujourd’hui, le métavers soulève la question suivante : où en seront les organisations philanthropiques dans 18 ans ?
Ce n’est un secret pour personne que la majorité de la population mondiale recourt aux médias sociaux pour les actualités, les publicités, la connexion avec la famille et la communauté, le bénévolat, etc. D’ici à 2032, les métavers devraient ajouter 360 milliards de dollars à l’économie du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de la Turquie. Parallèlement, la ville futuriste d’Arabie saoudite, NEOM, aura un jumeau numérique dans le métavers avant d’être construite physiquement, ce qui nous permettra de comprendre les gens sur le plan cognitif grâce à la réalité virtuelle. À mon sens, c’est un outil de plus à ajouter à nos ressources.
Cet outil relativement nouveau célèbre et défend le changement – l’essence même de la tolérance et de l’acceptation. Mercredi, Journée internationale de la tolérance, Alwaleed Philanthropies se lance dans les métavers via Decentraland, la plus grande plateforme de métavers détenue et gérée par les utilisateurs au monde, afin de continuer à remplir son mandat consistant à combler les fossés culturels.
La Déclaration de principes sur la tolérance adoptée par l’UNESCO en 1995 stipule ce qui suit : « La tolérance est le respect, l’acceptation et l’appréciation de la riche diversité des cultures de notre monde, de nos formes d’expression et de nos façons d’être humains. » Nous voulons faire de plus en plus appel à la prochaine génération de leaders d’opinion, de responsables culturels et de décideurs politiques, qui seront les moteurs du changement au quotidien et qui « défendront et promouvront la diversité culturelle et linguistique », selon les termes d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
Dans le métavers, Alwaleed Philanthropies mettra en lumière la communauté artistique des réfugiés, l’art islamique et les artisans dans une exposition aux multiples facettes. Il s’agit d’une initiative spéciale qui offre la polyvalence et l’accessibilité dans un nouvel espace, dans le but d’encourager la tolérance et l’acceptation. En outre, l’idée de valeurs purement en ligne convient parfaitement à une population plus jeune qui s’adapte rapidement aux innovations numériques, aux jeux et aux compulsions métavers. Dans ce contexte, notre espace interactif dans le métavers offre aux utilisateurs la possibilité de collecter un protocole de preuve de présence, motivé par un but précis : continuer à donner du pouvoir à la communauté artistique des réfugiés dans le monde entier et aider les individus à s’intégrer dans leur société d’accueil.
Depuis plus de quatre décennies, l’équipe d’Alwaleed Philanthropies agit comme un agent du changement. Nous continuons à créer de nouvelles dimensions pour le progrès et l’avancement de l’humanité. Aujourd’hui, nous faisons un pas de plus en nous plaçant dans les métavers, où divers composants ont été étudiés séparément et tissés en une tapisserie de compréhension de notre place dans cet environnement décentralisé.
L’essor des domaines hybrides est naturel et nous sommes très fiers de lancer cet espace avec des projets et des initiatives menés avec nos partenaires, notamment les musées de l’université d’Édimbourg et de l’université d’Oxford au Royaume-Uni, le musée Pergamon et les Amis du musée d’art islamique du musée Pergamon à Berlin, en Allemagne, et la Fondation du Scoutisme mondial à Genève, en Suisse. Alwaleed Philanthropies continuera à se développer dans cet espace en ajoutant un nouveau partenaire chaque trimestre.