Vous vous souvenez du cyberespace ? On l’appelle maintenant le métavers. On peut l’utiliser pour examiner virtuellement une nouvelle maison ou un nouveau bâtiment. Ou pour concevoir et déboguer à distance une chaîne de montage. Les possibilités sont infinies.
Le métavers n’est pas la simulation réaliste omniprésente et enveloppante de Matrix ou du holodeck de Star Trek, mais le matériel et les logiciels ont progressé au point que la réalité augmentée (RA) et la réalité virtuelle (RV) sont des outils pratiques de collaboration.
À l’heure actuelle, peu d’entre vous utilisent ces outils pour des travaux de production. Néanmoins, leur nombre ne cesse de croître, et les ingénieurs et les développeurs de logiciels doivent être conscients de ce qui est possible afin de pouvoir déterminer quand tirer parti de certaines fonctionnalités étonnantes.
De nombreuses pièces se sont assemblées, depuis les GPU haute résolution et haute fréquence d’images jusqu’aux écrans minuscules qui peuvent tenir dans une paire de lunettes sans donner l’impression de porter un masque de fer. Les logiciels de collaboration se sont développés pour tirer parti du matériel. Nous en sommes presque au point où le logiciel deviendra le facteur déterminant du succès.
L’avènement de la vidéoconférence grâce à COVID-19, avec la participation de presque tout le monde, est une bonne indication de l’adoption et des défis potentiels de la RA/VR. Il existe une douzaine de systèmes de visioconférence différents en usage général, Zoom et Microsoft Teams en tête.
Chacun de ces systèmes vit dans son propre jardin clos, la plupart fournissant une interface basée sur un navigateur en plus des applications dédiées. Tout ce qu’il faut, c’est un PC suffisamment puissant. Les microphones, les haut-parleurs, les caméras et même les écrans tactiles sont facultatifs. Tous sont nécessaires pour obtenir un effet optimal.
Entrer dans un métavers est plus difficile, car il faut avoir le bon matériel. De plus, le niveau de sophistication du matériel et du logiciel correspondant peut affecter de manière significative l’expérience. Nous n’en sommes pas encore au point où les différences de résolution, de fréquence d’images, etc. sont insignifiantes, comme c’est le cas pour une voiture, où des normes minimales sont requises.
Passer d’un métavers à un autre est un peu difficile aujourd’hui, car il faut au moins changer de logiciel. Le plus grand défi sera les différences entre le contrôle et les expériences au sein de la réalité virtuelle de l’environnement choisi. Contrairement au volant d’une voiture, la façon de naviguer dans un métavers est souvent propre à l’application ou à l’environnement virtuel.
Comme l’apprentissage automatique, les jumeaux numériques et les véhicules à conduite autonome, savoir ce qu’ils sont, comment les appliquer et quand en tirer parti nécessite une bonne compréhension de la technologie.